04.03.07

Tough

Posted in Uncategorized at 2:45 pm by François Bancilhon

Being a commercial Linux distribution editor is tough.

There are a few commercial Linux distribution editors in the world: Red Hat, Novell/Suse, Turbolinux, Mandriva, Ubuntu/Canonical, Linspire, Xandros, Red Flag, CS2C and Sun Wah to name the key ones.

Yes, yes, I do put Ubuntu/Canonical in the list (what a blasphemy) and will elaborate in a further post on why I do so. Of course, I do not put Debian in there, which is a true community based non commercial distribution.

To my knowledge, the only companies in that list which actually publish their financial numbers are Red Hat, Turbolinux and Mandriva.

  • Red Hat is publicly traded on the Nasdaq in New York
  • Turbolinux is publicly traded on the Hercules market in Tokyo
  • Mandriva is publicly traded on the Euronext Marché Libre in Paris.

So for those three, we know. For the others, we guess or we accept to believe what they say (if they say something).One could make the point that Novell/Suse is also listed, but their activity in the Linux/Open Source space is within a division of a much larger company. So, they are free to define what goes in there and what does not and I will remain skeptical of their actual numbers.

Further to my knowledge, the only company making money is Red Hat.

Of course, it is possible that Novell/Suse will become profitable thanks to the bounty of $320M provided by Microsoft, but it is my conjecture, and the grapevine tells me, that without this they are not profitable.

Both Turbolinux and Mandriva have shown losses in their last financial reporting. They both cover a large part of their expenses with their revenue, but not enough to be profitable.

I understand that all the others are actually losing money. I will be happy to be proved wrong by the publication of audited results.

  • As far as I know, the three Chinese players keep their cards close to their chest, but are losing money.
  • The last time I had information about Linspire, it was bleeding cash.
  • Not sure for Xandros, but I would guess they are losing money (unless Andy tells me differently).
  • And there again, in the absence of published results and based on my understanding, I would conjecture that Ubuntu/Canonical is the winner in terms of losses, since it has virtually no revenue and hefty expenses.

Where does this leave us: everybody is losing cash, so it’s a difficult business and no one, besides Red Hat, can claim to have the solution and the ideal business model.

03.23.07

Lettre ouverte aux députés de l’Assemblée Nationale

Posted in Uncategorized at 7:30 pm by François Bancilhon

Lettre ouverte aux députés de l’Assemblée Nationale

Madame, Monsieur,

L’Assemblée Nationale a récemment fait le choix du logiciel libre et de Linux pour équiper ses 1000 postes de travail et a émis en décembre 2006 un appel d’offre à cet effet. Je me félicite de ce choix en faveur du logiciel libre qui permet de s’exonérer d’une dépendance coûteuse pour notre pays.

Un projet de pôle compétitivité est en gestation en Région Île de France. Il réunit un certain nombre d’acteurs français. Là encore, je me réjouis de cette initiative des divers acteurs nationaux et locaux et j’espère qu’elle ira à son terme malgré les pressions contraires.

Le seul éditeur Linux européen, Mandriva, est français et a son siège en Île de France. Il est reconnu par des acteurs internationaux comme HP et Intel qui ont passé avec lui des accords mondiaux. Mandriva vend dans plus de 140 pays un système Linux traduit dans plus de 70 langues.

Mandriva a répondu à l’Appel d’Offre de l’Assemblée Nationale en s’associant avec des intégrateurs locaux renommés, comme Atos Origin ou Steria. L’évaluation technique par les services informatiques de l’Assemblée de la proposition de Mandriva la place devant celle de ses concurrents.

Or, le choix des services informatiques de l’Assemblée vient de se porter sur Ubuntu, un Linux concurrent de celui de Mandriva, financé à 100% par un milliardaire sud-africain — et donc dans un modèle économique face auquel aucune entreprise ne peut concourir — qui inonde le marché. L’offre retenue – semble-t-il uniquement sur la base du prix — a été proposée par une société de service, sans référence de déploiement de bureau Linux, et qui prétend supporter seule ce Linux sans s’associer à l’éditeur d’Ubuntu.

L’offre présentée par Mandriva et ses partenaires a l’avantage d’associer directement éditeur et intégrateur, au contraire de l’offre choisie par les services informatiques de l’assemblée, ce qui présente par là même un risque important. La solution présentée par Mandriva et ses partenaires est donc fondamentalement différente de celle qui a été retenue.

Je ne comprends pas ce choix et je ne comprends pas qu’une entreprise française, qui peut assurer un support local de son produit, grâce à des ingénieurs basés en France, n’ait pas été retenue.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments respectueux.

François Bancilhon

PDG, Mandriva

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